Occurences de l'expression

une

pour CYRANO de BERGERAC, Savinien

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LA MORT D'AGRIPPINE (1654)

  1. Et pour me rendre heureuse une seconde fois, v.3 (Acte 1, scène 1, AGRIPPINE)
  2. Apprends donc comme ce jeune Alcide v.9 (Acte 1, scène 1, AGRIPPINE)
  3. Forme entre eux et la nue une voûte volante, v.38 (Acte 1, scène 1, AGRIPPINE)
  4. Sous l'invisible coup d'une invisible main. v.108 (Acte 1, scène 1, AGRIPPINE)
  5. Une brûlante fièvre allume ses entrailles ; v.109 (Acte 1, scène 1, AGRIPPINE)
  6. D'une liqueur de feu sont les chaudes fontaines, v.114 (Acte 1, scène 1, AGRIPPINE)
  7. Unirent leurs fureurs contre une seule vie. v.126 (Acte 1, scène 1, AGRIPPINE)
  8. Pour perdre un si grand homme il faut plus d'une mort, v.128 (Acte 1, scène 1, CORNÉLIE)
  9. Conduis ma destinée ! Aussi bien la Fortune, v.169 (Acte 1, scène 2, AGRIPPINE)
  10. Triomphants, ou vaincus, nous doit être commune : v.170 (Acte 1, scène 2, AGRIPPINE)
  11. Si contre Séjanus la Fortune est rangée, v.218 (Acte 1, scène 3, AGRIPPINE)
  12. Jeune encor, et timide en mon timide sein, v.243 (Acte 1, scène 4, LIVILLA)
  13. Tremperai-je ma main dans le sang d'une femme ? v.246 (Acte 1, scène 4, SÉJANUS)
  14. Qui me font de ce meurtre une horrible peinture : v.250 (Acte 1, scène 4, LIVILLA)
  15. Des héros de ma race un funeste hécatombe; v.282 (Acte 1, scène 4, LIVILLA)
  16. On m'a vu promener encor jeune, encor fille, v.285 (Acte 1, scène 4, LIVILLA)
  17. Paye au moins tant de sang du sang d'une victime, v.290 (Acte 1, scène 4, LIVILLA)
  18. Mais j'aime sa rivale avec une couronne, v.321 (Acte 1, scène 5, SÉJANUS)
  19. Le coeur d'une Amazone était digne du tien. v.336 (Acte 1, scène 5, TÉRENTIUS)
  20. Du retour de Tibère, une pompe funèbre. v.346 (Acte 1, scène 5, SÉJANUS)
  21. Je sais bien qu'Agrippine à mes jours est funeste : v.366 (Acte 2, scène 1, TIBÈRE)
  22. Fallut-il se noircir d'une lâche action, v.379 (Acte 2, scène 1, NERVA)
  23. Cours le prix d'une gloire en gloire sans seconde, v.393 (Acte 2, scène 1, NERVA)
  24. Que l'Empire balance entre une femme et toi ? v.400 (Acte 2, scène 1, NERVA)
  25. D'une offre dont l'éclat suffit pour l'aveugler. v.428 (Acte 2, scène 1, TIBÈRE)
  26. Cet énorme fardeau tombât sur une femme, v.466 (Acte 2, scène 2, TIBÈRE)
  27. Et qu'un sceptre, appuyé d'une si faible main, v.467 (Acte 2, scène 2, TIB?RE)
  28. J'en ai le Diadème, et d'une foi sincère, v.481 (Acte 2, scène 2, TIBÈRE)
  29. Qui pouvait refuser l'éclat d'une Couronne, v.502 (Acte 2, scène 2, AGRIPPINE)
  30. Mais quand il agirait d'une amitié sincère, v.533 (Acte 2, scène 3, AGRIPPINE)
  31. Sache que je préfère à l'or d'une Couronne v.537 (Acte 2, scène 3, AGRIPPINE)
  32. Je perde le motif d'une juste vengeance : v.542 (Acte 2, scène 3, AGRIPPINE)
  33. D'une marche du trône Agrippine approchée, v.561 (Acte 2, scène 4, TÉRENTIUS)
  34. Tu connais la Fortune et son funeste amour. v.572 (Acte 2, scène 4, T?RENTIUS)
  35. Distillait sur l'Autel une liqueur puante ; v.658 (Acte 2, scène 5, LIVILLA)
  36. Il est sorti de terre une vaine figure ; v.661 (Acte 2, scène 5, LIVILLA)
  37. Car si notre fureur succombe à la Fortune, v.673 (Acte 2, scène 5, SÉJANUS)
  38. Au moins dans les transports d'une rage commune v.674 (Acte 2, scène 5, S?JANUS)
  39. Car, comme il est honteux à qui porte une épée v.705 (Acte 3, scène 1, AGRIPPINE)
  40. Je l'attache aux douleurs d'une lente agonie ; v.742 (Acte 3, scène 1, AGRIPPINE)
  41. Couler dessus les flots d'une écume sanglante ; v.746 (Acte 3, scène 1, AGRIPPINE)
  42. S'il pense de sa main boucher une blessure, v.749 (Acte 3, scène 1, AGRIPPINE)
  43. Son âme s'échapper par une autre ouverture ; v.750 (Acte 3, scène 1, AGRIPPINE)
  44. Vois quels transports au sein d'une femme offensée v.753 (Acte 3, scène 1, AGRIPPINE)
  45. Cause le souvenir d'une injure passée ! v.754 (Acte 3, scène 1, AGRIPPINE)
  46. Si la Fortune instruite, à me désobliger v.755 (Acte 3, scène 1, AGRIPPINE)
  47. D'une si grande horreur tous mes sens travailla, v.771 (Acte 3, scène 2, AGRIPPINE)
  48. Ne souffre pas, Seigneur, qu'une âme déloyale v.833 (Acte 3, scène 3, SÉJANUS)
  49. Pour en perdre au tombeau la funeste mémoire, v.873 (Acte 3, scène 4, SÉJANUS)
  50. Puisque c'est une loi du Dieu qui nous assemble, v.881 (Acte 3, scène 4, AGRIPPINE)
  51. Comme un prix de héros, comme une autre toison, v.891 (Acte 3, scène 4, SÉJANUS)
  52. En celui que menace une si grande perte. v.894 (Acte 3, scène 4, S?JANUS)
  53. Se joindre à Séjanus n'en est pas une marque ! v.926 (Acte 3, scène 5, LIVILLA)
  54. D'une prompte réplique on est bien plus capable, v.1034 (Acte 4, scène 2, AGRIPPINE)
  55. Ce serait une preuve à la postérité v.1039 (Acte 4, scène 2, AGRIPPINE)
  56. Fortune lui donnait des enfants à trois mois. v.1076 (Acte 4, scène 2, AGRIPPINE)
  57. Ce n'est pas dans le tronc d'une idole muette v.1089 (Acte 4, scène 2, AGRIPPINE)
  58. Une ombre désolée, une image parlante v.1097 (Acte 4, scène 2, AGRIPPINE)
  59. De notre intelligence une chaîne assurée ; v.1134 (Acte 4, scène 2, TIBÈRE)
  60. La mollesse de Rome énerve un jeune esprit, v.1135 (Acte 4, scène 2, TIB?RE)
  61. Enflent tous mes discours d'une mâle assurance. v.1142 (Acte 4, scène 3, AGRIPPINE)
  62. Et jetant à la foule une somme d'argent, v.1179 (Acte 4, scène 3, SÉJANUS)
  63. Qui portiez des combats la Fortune en vos mains, v.1192 (Acte 4, scène 3, CORNÉLIE)
  64. Marchez donc sans trembler sur les pas d'une femme ! v.1201 (Acte 4, scène 3, CORN?LIE)
  65. Ce discours achevé, du haut de leur tribune, v.1205 (Acte 4, scène 3, CORN?LIE)
  66. Avec un front égal attendez la Fortune. v.1206 (Acte 4, scène 3, CORN?LIE)
  67. Mais une Ombre qui crie empêche nos liens, v.1220 (Acte 4, scène 3, AGRIPPINE)
  68. Comment agir, Madame, avec une Princesse v.1269 (Acte 4, scène 4, SÉJANUS)
  69. La plus faible raison suffit pour une amante, v.1290 (Acte 4, scène 4, LIVILLA)
  70. Une secrète horreur tout mon sang envahit : v.1300 (Acte 4, scène 4, SÉJANUS)
  71. Un homme qu'en dormant la Fortune éleva... v.1323 (Acte 5, scène 1, TIBÈRE)
  72. De l'attentat qui trouble une âme embarrassée, v.1361 (Acte 5, scène 1, TIBÈRE)
  73. Ils l'ont condamné tous, d'une voix unanime, v.1385 (Acte 5, scène 2, NERVA)
  74. Peut trouver un bourreau, quoi qu'il n'ait qu'une fille, v.1422 (Acte 5, scène 3, LIVILLA)
  75. Et la main d'une femme a fait un coup si grand. v.1460 (Acte 5, scène 5, LIVILLA)
  76. Me pouvais-je promettre une autre destinée? v.1462 (Acte 5, scène 5, SÉJANUS)
  77. Nous partirons ensemble, et d'une égale course v.1485 (Acte 5, scène 5, LIVILLA)
  78. Mon sang avec le tien ne fera qu'une source v.1486 (Acte 5, scène 5, LIVILLA)
  79. Se joindront chez les morts d'une ardeur si commune, v.1489 (Acte 5, scène 5, LIVILLA)
  80. Que la Parque y prendra nos deux âmes pour une. v.1490 (Acte 5, scène 5, LIVILLA)
  81. La Nature épouvante une âme qui s'enfuit ? v.1532 (Acte 5, scène 6, AGRIPPINE)
  82. Mais une mort honteuse étonne les grands coeurs! v.1536 (Acte 5, scène 6, AGRIPPINE)
  83. Une heure après la mort, notre âme évanouie v.1561 (Acte 5, scène 6, SÉJANUS)
  84. Sera ce qu'elle était une heure avant la vie. v.1562 (Acte 5, scène 6, S?JANUS)
  85. Que le songe léger d'une légère image, v.1570 (Acte 5, scène 6, SÉJANUS)
  86. Elle me trouvera dans une ferme assiette : v.1578 (Acte 5, scène 6, S?JANUS)
  87. Du grand Germanicus par une grande mort. v.1584 (Acte 5, scène 6, AGRIPPINE)
  88. Si je veux donc m'en faire une entière raison, v.1599 (Acte 5, scène 7, AGRIPPINE)
  89. Et d'une main cruelle en desserrant ta vue, v.1605 (Acte 5, scène 7, AGRIPPINE)
  90. Comble tes lâchetés du meurtre d'une femme. v.1610 (Acte 5, scène 7, AGRIPPINE)
  91. D'une femme sans peur, d'un soldat philosophe; v.1650 (Acte 5, scène 9, NERVA)

LE PÉDANT JOUÉ (1654)

  1. Ne serais-tu point un être de raison, une chimère, un accident sans substance, un élixir de la matière première, un spectre de drap noir ? (Acte 1, scène 1, GRANGER)
  2. Cela lui donna bien jusques à la hardiesse de s'imaginer qu'elle me pouvait produire. Pour cet effet elle empoigna les âmes de Samson, d'Hector, d'Achille, d'Ajax, de Cyrus, d'Epaminondas, d'Alexandre, de Romule, de Scipion, d'Annibal, de Sylla, de Pompée, de Pyrrhus, de Caton, de Caesar, et d'Antoine ; puis les ayant pulvérisées, calcinées, rectifiées, elle réduisit toute cette confection en un spirituel sublimé qui n'attendait plus qu'un fourreau pour s'y fourrer. Nature, glorieuse de son réussit, ne pût goûter modérément sa joie, elle clabauda son chef-d'oeuvre partout; l'Art en devint jaloux, et fâché, disait-il, qu'une teigneuse emportât toute seule la gloire de m'avoir engendré, la traita d'ingrate, de superbe, lui déchira sa coiffe ; Nature, de son côté, prit son ennemi aux cheveux ; enfin l'un et l'autre battit, et fut battu. Le tintamarre des démentis, des soufflets, des bastonnades, m'éveilla ; je les vis, et jugeant que leurs démêlés ne portaient pas la mine de prendre sitôt fin, pour les mettre d'accord, je me créé moi-même. Depuis ce temps-là leur querelle dure encore ; partout vous voyez ces irréconciliables ennemis se prêter le collet, et les descriptions de nos écrivains d'aujourd'hui ne sont lardées d'autre chose que des faits d'armes de ces deux gladiateurs, à cause que, prenant à bon augure d'être né dans la guerre, je leur commandai, en mémoire de ma naissance, de se battre sans se reposer jusques à la fin du Monde. (Acte 1, scène 1, CHASTEAUFORT)
  3. Nature pour gagner mes bonnes grâces me présenta cette bisque de héros, je n'en fis par Dieu que deux gorgées ; donc afin de ne pas demeurer ingrat, je la voulus dépêtrer de ces Dieutelets, dont l'insolence la mettait en cervelle. Je les mandai, ils obéirent ; enfin je prononçai cet immuable Arrêt : « Gaillarde troupe, quand je vous ai convoqués, la plus miséricordieuse intention que j'eusse pour vous était de vous annihiler ; mais craignant que votre impuissance ne reprochât à mes mains l'indignité de cette victoire, voici ce que j'ordonne de votre sort : Vous autres Dieux qui savez si bien courir comme Saturne, père du temps, qui mangeant et dévorant tout, court à l'hôpital ; Jupiter qui, comme ayant la tête fêlée depuis le coup de hache qu'il reçut de Vulcain, doit courir les rues ; Mars qui comme soldat court aux armes ; Phoebus qui comme Dieu des Vers court la bouche des Poètes ; Vénus qui comme putain court l'aiguillette ; Mercure qui comme Messager court la Poste ; et Diane qui comme Chasseresse court les bêtes ; vous prendrez la peine, s'il vous plaît, de monter tous sept à califourchon sur une étoile. (Acte 1, scène 1, CHASTEAUFORT)
  4. Il est vrai qu'à l'âge où vous êtes, n'avoir point de barbe, vous me portez la mine, aussi bien que le Phoenix, d'être incapable d'engendrer. Vous n'êtes ni masculin, ni féminin, mais neutre : Vous avez fait de votre Dactyle un Trochée, c'est-à-dire que, par la soustraction d'une brève, vous vous êtes rendu impotent à la propagation des individus. (Acte 1, scène 1, GRANGER)
  5. Elle n'en serait pas contristée, la pauvrette ; car une femme aujourd'hui aime mieux les bêtes que les hommes, suivant la règle « as petit haec ». (Acte 1, scène 1, GRANGER)
  6. Premièrement à cause que vous êtes veuf d'une pucelle qui vous fit faire plus de chemin en deux jours que le Soleil n'en fait en huit mois dans le Zodiaque ; vous courûtes du Gemini au Chancre en huit jours, ce que l'autre ne saurait faire, et lorsque vous pensiez n'être encore arrivé qu'à la Vierge ; vous entrâtes au Verseau sans avoir vu d'autre signe en passant que celui du Capricorne. (Acte 1, scène 1, GRANGER)
  7. La troisième, qui m'est une raison invincible, c'est que votre bourse est malade d'un flux de ventre, dont la mienne appréhende la contagion. (Acte 1, scène 1, GRANGER)
  8. La pauvreté fait le crime, et si vous me demandez « Cur tibi despicior» je vous réponds « Nun comnibus itur ad aurum ». D'un certain riche laboureur la charrue m'éblouit, et je suis tout à fait résolu que puis que « hic dator ; Ilongum ponat » dans son « O commune ». (Acte 1, scène 1, GRANGER)
  9. Comme vous êtes un Alexandre, je suis une Amazone ; faisons sortir de nous deux un Plus-que-Mars, de qui la naissance soit fatale au genre humain et dont les armes, après avoir dispensé la mort aux deux bouts de la Terre, fassent un si puissant Empire que jamais le Soleil ne se couche pour tous ses peuples. » (Acte 1, scène 1, CHASTEAUFORT)
  10. Vous craignez, je le vois bien, que je ne méprise votre pauvreté ; mais quand il plaira à cette épée, elle fera de l'Amérique et de la Chine une basse-cour de votre maison. (Acte 1, scène 1, CHASTEAUFORT)
  11. Ma colère « primo » commencera par la Démonstration, puis marchera ensuite une position de souflets ; « Item » une Addition de bastonnades ; « Hinc », une Fraction de bras ; « Illinc », une soustraction de jambes. De là je ferai grêler une multiplication de coups, tapes, taloches, horions, fendants, estocs, revers, estramaçons et cassemuseaux si épouvantables, qu'après ce charcutis grand nez, grand Khan, grand Turc, grand Muphti, grand Vizir et grand Tephterdat des plus redoutés charcutis, l'oeil d'un Lynx ne pourra pas faire la moindre division, ni subdivision, de la plus grosse parcelle de votre misérable individu. (Acte 1, scène 1, GRANGER)
  12. Sachez donc, Messire Jean, que je suis celui qu'on ne peut exterminer sans faire une Epitaphe à la Nature, et le Père des Vaillants puisqu'à tous je leur ai donné la vie. (Acte 1, scène 1, CHASTEAUFORT)
  13. Ne vous expliquez pas, j'aurais peur que mes yeux en courroux ne jetassent des étincelles, dont quelqu'une par mégarde vous pourrait consumer. Un Mortel aura donc eu la témérité de se chauffer à même feu que moi, et je ne punirai pas les quatre éléments qui l'ont souffert ! Mais je ne puis parler, la rage me transporte : Je m'en vais faire pendre l'Eau, le Feu, la Terre et l'Air, et songer au genre de mort dont nous exterminerons ce pygmée qui veut faire le colosse. (Acte 1, scène 1, CHASTEAUFORT)
  14. Hé bien, « Petre », ne voilà pas une digue que je viens d'opposer aux terreurs que me donne tous les jours Monsieur de La Tremblaye ? (Acte 1, scène 2, GRANGER)
  15. Me voici cependant embarqué sur une mer où la moitié du monde a fait naufrage. (Acte 1, scène 2, GRANGER)
  16. Je n'ai qu'une fille à marier, et j'ai trois gendres prétendus : l'un se dit brave, je saisie contraire ; l'autre riche, mais je ne sais ; l'autre Gentilhomme, mais il mange beaucoup. (Acte 1, scène 2, GRANGER)
  17. Ma femme prétendue n'est pas grande ; ayant à vêtir une haire, je ne la puis prendre trop courte. (Acte 1, scène 3, GRANGER)
  18. À d'autres, un pucelage est plus difficile à porter qu'une cuirasse. (Acte 1, scène 3, GRANGER)
  19. Je vais gager ce chapeau de Cocu, qui est un des vieux de votre père, que vous n'avez jamais vu la mer que dans une huître à l'écaille. (Acte 1, scène 4, PAQUIER)
  20. Songe à l'Adieu dont tu prendras congé des Dieux-Foyers, protecteurs du toit paternel; car demain l'aurore porte-safran ne se sera pas plutôt jetée des bras de Tithon dans ceux de Céphale qu'il te faudra fier à la discrétion de Neptune Guide-nefs. C'est à Venise où je t'envoie. (Acte 1, scène 5, GRANGER)
  21. Mon fils est fou, mon Cousin, le pauvre enfant doit une belle chandelle à Saint-Mathurin. (Acte 1, scène 6, GRANGER)
  22. Viens m'embrasser, viens mon Toutou, et va-t-en aussitôt chercher quelque chose de gentil et à bon marché, qui soit rare hors de Paris, pour en faire un présent à ton Oncle ; car je te vais tout à cette heure, retenir une place au Coche de Lyon. (Acte 1, scène 7, GRANGER)
  23. Une va pas, il ne bouge. (Acte 2, scène 2, GAREAU)
  24. Par la morguoi, si j'avoùas une sarpe et un bâton, je feroùas un Gentizome tout auqueu. (Acte 2, scène 2, GAREAU)
  25. « Vien ça, ce me fit-il une fois, gros fils de putain, car j'équions tout comme deux frères ; je veux, ce fit-il, que tu venais, ce fit-il, autour de moi, ce fit-il, dans la Turquise, ce me fit-il. (Acte 2, scène 2, GAREAU)
  26. Mais regardez un petit, ce n'étet encore qu'une varmene et si ol feset déjà tant la dévargondée, pour autant qu'ol savet luire dans les Sessiaumes, qu'on n'en savet chevir. (Acte 2, scène 2, GAREAU)
  27. Ol se carret comme un pou dans eune rogne. (Acte 2, scène 2, GAREAU)
  28. Dame aussi ol avet la voix, révérence parlé, aussi finement claire qu'eune iau de roche. (Acte 2, scène 2, GAREAU)
  29. Monsieu le Vicaire itou étet d'une humeur bian domicile et bian turquoise ; mais ardé... (Acte 2, scène 2, GAREAU)
  30. C'étet un bon Nicolas, qui s'en allet tout devant ly, hurlu brelu, n'en eut pas dit qu'oui y touchet, et stampandant oui marmonet toujours dans une bâtelée de Livres. (Acte 2, scène 2, GAREAU)
  31. Il apportit de ce païs-là tant de guiamans rouges, des hémoroïdes vartes et une grande espée qui atteindret d'ici à demain. (Acte 2, scène 2, GAREAU)
  32. Toutefois, afin que tu ne te rendes pas indigne de pardon par une seconde faute, encore que ce soit ma coutume de donner plutôt un coup d'épée qu'une parole, je veux bien te dire qui je suis. (Acte 2, scène 2, CHASTEAUFORT)
  33. Toutefois, ô pauvre paysan, sache que je porte à mon côté la Mère nourrice des fossoyeurs ; que de la tête du dernier Sophi je fis un pommeau à mon épée ; que du vent de mon chapeau je submerge une armée navale, et que qui veut savoir le nombre des hommes que j'ai tués n'a qu'à poser un neuf, et tous les grains de sable de la mer ensuite qui serviront de Zéros. (Acte 2, scène 2, CHASTEAUFORT)
  34. ... de me laisser battre une fois en ma vie, il ne sera pas dit qu'un maraud comme toi me fasse changer de résolution. (Acte 2, scène 2, CHASTEAUFORT)
  35. Je jure donc aujourd'hui par cette main, cette main dispensatrice des Couronnes et des Houlettes, de ne plus dorénavant recevoir personne au combat, qu'il n'ait lu devant moi sur le pré ses Lettres de Noblesse ; et pour une plus grande prévoyance, je m'en vais faire promptement avertir Messieurs les Maréchaux qu'ils m'envoient des Gardes pour m'empêcher de me battre ; car je sens ma colère qui croît, mon coeur qui s'enfle, mon sang qui s'allume, et les doigts qui me démangent de faire un homicide. (Acte 2, scène 2, CHASTEAUFORT)
  36. Et la raison est que je vais, si je n'ai un Garde souffler d'ici le Soleil dans les Cieux comme une chandelle. (Acte 2, scène 2, CHASTEAUFORT)
  37. Bonnefy, la barbe ly étet venue devant eune bonne Ville et lui étet venue devant Sens. (Acte 2, scène 3, GAREAU)
  38. Ce Jean qui de tout ce mêle, il y a déjà eune bonne escousse da, s'en venit me ramener avos les eschegnes eune houssene de dix ans. (Acte 2, scène 3, GAREAU)
  39. Parguene alez, ous n'esquiais qu'un petit Navet en ce temps-là, ous êtes à cette heure-ci eune citrouille bian grosse. (Acte 2, scène 3, GAREAU)
  40. Ho bian, acoutez la, c'est eune petite sussion qui est vrament bian grande da, de Nicolas Girard ; hé là, le père de ce petit Louis Girard qui étet si sémillant, ne vous sçauriais vous recorder ? (Acte 2, scène 3, GAREAU)
  41. Le vêla, bredi breda, qui commence à griller tout avaux les branches et cheit une grande escousse, pouf, à la renvarse. (Acte 2, scène 3, GAREAU)
  42. Or cely-cy, retenez bian, avet eu des enfans de Jaquelaine Brunet qui mourirent sans enfans. (Acte 2, scène 3, GAREAU)
  43. Mais il se trouve que le Neveu de Denis Gauchet avet tout baillé à sa femme par contrat de mariage, à celle fin de frustriser les hériquers de Thomas Plançon qui devient y rentrer, pis que sa Mère-Grand n'avet rian laissé aux Mineurs de Denis Vanel l'esné. Or donc, il se trouve que je somes parens en queuque magnière de la Veuve de Denis Vanel le jeune, et par conséquent ne devons-je pas avoir la sussion de Nicolas Girard ? (Acte 2, scène 3, GAREAU)
  44. Acoutez donc : il faut que vous sachiais que la Veufve de Denis Vanel le jeune, dont je sommes parens en queuque magnière, étet fille du second lit de Georges Marquiau, le Biau-frère de la Soeur du Neveu de Piare Brunet, dont lavons tantôt fait mention. (Acte 2, scène 3, GAREAU)
  45. Or, il est bian à clair que si je cousain de la brû de Piare Olivier, qui touchet de bian près à Jean Hénault de par le Gendre du Biau-frère de son Onque, étet Père des enfans de Jaquelaine Brunet, trépassés sans enfants, et qu'après tout ce tintamare-là on n'avet rian laissé aux mineurs de Denis Vanel le jeune, j'y devons rentrer, n'est-ce pas ? (Acte 2, scène 3, GAREAU)
  46. J'aime bian mieux eune bonne grosse Mainagère qui vous travaille de ses dix doigts, que non pas de ces Madames de Paris qui se fesont courtiser des Courtisans. (Acte 2, scène 3, GAREAU)
  47. J'avais été jusqu'à Vaugirard choisir un Gendre en qui la Nature ayant usé de parcimonie, je pensois que la Fortune eut été prodigue, mais je trouve que si la mine de son visage est bien plate, celle de son coffre est encore plus écachée. (Acte 2, scène 3, GRANGER)
  48. De même les chats, tu ne flattes que pour égratigner, Fortune malicieuse ! (Acte 2, scène 3, GRANGER)
  49. Mon Maître s'étant souvenu du commandement que vous lui avez fait d'acheter quelque bagatelle qui fut rare à Venise, et de peu de valeur à Paris, pour en régaler son Oncle, s'était imaginé qu'une douzaine de cotrets n'étant pas chers, et ne s'en trouvant point, par toute l'Europe de mignons comme en cette Ville, il devait en porter là. (Acte 2, scène 4, CORBINELI)
  50. C'est pourquoi nous passions vers l'École pour en acheter ; mais à peine avons-nous éloigné la côte, que le Page de notre Navire a découvert au Sud-Ouest une galère turque qui tâchait à coups de rames de dérober le vent dessus nous et le fit parce que nous étions mauvais voiliers. (Acte 2, scène 4, CORBINELI)
  51. Après donc qu'elle a eu doublé le cap des bons hommes, qu'elle a eu jeté fond et demeuré quelque temps sur le fer à l'abri des dunes du cours, elle a levé l'ancre et fait canal droit à nous, de proue en poupe. (Acte 2, scène 4, CORBINELI)
  52. C'était pour incuter la peur dans cette jeune poitrine. (Acte 2, scène 4, GRANGER)
  53. En effet, les Turcs n'ont garde de toucher l'argent des Chrétiens, à cause qu'il a une croix. (Acte 2, scène 4, PAQUIER)
  54. J'avais si peur d'entendre encore quelque chose de plus fâcheux, ou que le Diable ne me vint emporter étant en la compagnie de ces excommuniés, que je me suis promptement jeté dans un esquif pour vous avertir des funestes particularités de cette rencontre. (Acte 2, scène 4, CORBINELI)
  55. Écrire une Lettre à ces Turcs. (Acte 2, scène 4, GRANGER)
  56. Qu'au reste ils doivent excuser la jeunesse qui est sujette à beaucoup de fautes ; et que s'il lui arrive une autre fois de se laisser prendre, je leur promets, foi de Docteur, de ne leur en plus obtondre la faculté auditive. (Acte 2, scène 4, GRANGER)
  57. ( Aller sans dessein dans une Galère ! )... (Acte 2, scène 4, GRANGER)
  58. Monjoye Saint-Denis ; Ville gagnée, « Accède » Granger le jeune « accède ». (Acte 2, scène 7, CORBINELI)
  59. Fortune, ne me regarderas-tu jamais qu'en rechignant ? (Acte 2, scène 7, GRANGER)
  60. Ne savez-vous pas qu'elle est une roue, Damoiselle Fortune ? (Acte 2, scène 7, PAQUIER)
  61. Vraiment, vraiment, tantôt j'entends traîner des chaînes à l'entour de mon lit ; tantôt je sens coucher entre mes draps une grande masse lourde et froide comme du marbre ; tantôt j'aperçois à notre âtre une vieille toute ridée se graisser, puis, à califourchon sur un balai, s'envoler par la cheminée. (Acte 2, scène 7, PAQUIER)
  62. Ma foi, pourtant, Diables Folets, si vous attendez cela pour dîner, vous n'avez qu'à dire Grâces : Je m'en vais faire prendre à toutes mes Chambres chacune un clystère d'eau bénite. (Acte 2, scène 7, GRANGER)
  63. D'un amour si violent que je souhaiterais qu'une moitié de lui devint une moitié de moi-même ; mais la glace de son coeur... (Acte 2, scène 9, GENEVOTE)
  64. Car Feu le Père et Feu la Mère de Monsieur Granger avaient chéri passionnément Feu les Trépassés ; et je vous jure que le Feu est une chose si inséparable de mon Maître, qu'on peut dire de lui (quoi qu'il soit plein de vie) : Feu le pauvre Monsieur Granger, principal du Collège de Beauvais. (Acte 2, scène 9, PAQUIER)
  65. Sans mentir j'en ferai reproche à la Connétablie, d'avoir fié à l'imprudence d'un jeune Homme, la garde d'un Diable comme moi. (Acte 2, scène 10, CHASTEAUFORT)
  66. Moi, aggraver la faute d'un imprudent, par une plus grande ! (Acte 2, scène 10, CHASTEAUFORT)
  67. N'espère pas toutefois de l'auréole condigne à cet exploit, un tel service mérite des Empires, et la Fortune, cette ennemie de la Vertu, ne m'en a pas donné. (Acte 3, scène 1, GRANGER)
  68. Et vous, sacrés haillons de mes ancêtres qui ne gagnez des crottes qu'aux bons jours, vous qui n'avez point vu le jour depuis celui du mariage de mon bisaïeul, qu'il n'y ait sur votre texte : tache, trou, balafre, ou déchirure qui ne reçoive de nous un sanglot, une larme, et une quérimonie particulière. (Acte 3, scène 1, PAQUIER)
  69. Quand je ris, ma mâchoire, ainsi que la muraille d'une ville battue en ruine, découvre à côté droit une brèche à passer vingt hommes. (Acte 3, scène 1, PAQUIER)
  70. Pour l'« Amour » : « Soleil, principe de ma vie, vous me donnez la mort, et déjà je ne serais plus qu'une ombre vaine et gémissante qui marquerait de ses pas la rive blême de l'Achéron, si je n'eusse redouté de faire périr en moi votre amour, qui ne doit pas moins vivre que sa cause. (Acte 3, scène 1, PAQUIER)
  71. Je sais bien aussi que les jeunes ont dans les yeux moins de rouge, et plus de feu que nous ; que vous aimez mieux notre bourse au singulier qu'au pluriel ; qu'au déduit amoureux une femme est insatiable ; et que si la première nuit « Optât ut excédât digito », la seconde nuit elle en veut « Pede longior uno ». (Acte 3, scène 1, PAQUIER)
  72. Mais sachez qu'un jour l'âge, ayant promené sa charrue sur les roses et sur les lys de votre teint, fera de votre front un grimoire en Arabe ; et que jeunes et vieux sont quotidiennement épitaphés, à cause que : « Compositum simplexque modo simili gradiuntur ». (Acte 3, scène 1, PAQUIER)
  73. Ce Conte, toutefois, se peut bien appeler une Histoire, car rien ne fut jamais plus véritable. (Acte 3, scène 2, GENEVOTE)
  74. Leur Maître ne les expose jamais au jour, par ce qu'il craint que le soleil, prenant une matière si combustible pour le berceau du Phoenix, ne brûlât et le nid et l'oiseau. (Acte 3, scène 2, GENEVOTE)
  75. Il est trop vieux le pénard pour en avoir une seule. (Acte 3, scène 2, GENEVOTE)
  76. Certains Dogmatistes disent avoir appris par tradition qu'il fût apporté du Caire, où on le trouva dans une vieille cave, à l'entour de je ne sais quelle Momie, sous les saintes Masures d'une Pyramide éboulée. (Acte 3, scène 2, GENEVOTE)
  77. C'est un plaisir sans pareil de contempler ce Fantôme arrêté dans une rue. (Acte 3, scène 2, GENEVOTE)
  78. Vous y verrez amasser cent curieux et tout en extase disputer de son origine : l'un soutenir que l'imprimerie ni le papier n'étant pas encore trouvés, les Doctes y avaient tracé l'Histoire universelle ; et sur cela remontant de Pharamond à César, de Romule à Priam, de Lycurgue à Deucalion, de Prométhée au premier homme, il ne laissera pas échapper un filet qui ne soit au moins le Symbole de la décadence d'une Monarchie ; un autre voudra que ce soit le tableau du Chaos; un autre la métempsycose de Pythagore ; un autre, divisant ses guenilles par chapitres, y trouvera l'Alcoran divisé par azoares ; un autre le système de Copernic ; un autre le Livre de Salomon ; un autre enfin jurera que c'est le manteau du prophète Elie, et que sa sécheresse est une marque qu'il a passé par le feu. (Acte 3, scène 2, GENEVOTE)
  79. Premièrement, en ses cheveux, on trouve de l'huile, de la graisse et des cordes de luth ; sa tête peut fournir de corne les couteliers, et son front, les nécromanciens, de grimoire à invoquer le Diable ; son cerveau, d'enclume ; ses yeux, de cire, de vernis et d'écarlate ; son visage, de rubis ; sa gorge, de clous ; sa barbe, de décrottoires ; ses doigts, de fuseaux ; sa peau, de lime ; son haleine, de vomitif ; sa parole, de ris ; ses cautères, de pois ; ses dartres, de farine ; ses oreilles, d'ailes à moulin ; son derrière, de vent le faire tourner; sa bouche, de four-à-ban ; et sa personne, d'âne à porter la mounée. Pour son nez, il mérite bien une égratignure particulière. (Acte 3, scène 2, GENEVOTE)
  80. Cet honnête homme régente une classe dans l'Université, c'est bien le plus faquin, le plus chiche, le plus avare, le plus sordide, le plus mesquin... (Acte 3, scène 2, GENEVOTE)
  81. Non, en aucune façon. (Acte 3, scène 2, GRANGER)
  82. Mais il n'a que faire de craindre pour sa pécune, elle ne courra point de risque sur la Mer du Levant. (Acte 3, scène 2, GENEVOTE)
  83. Ou « si » ces aveugles clairvoyants (je veux dire vos yeux, belle Tigresse, ces innocents coupables, mais plutôt encore le siège et la lice, le repos et l'action, le tout et la partie de l'unité de nos deux âmes) se publiant, sans dire mot, amis ennemis de l'esclave liberté des hommes, n'avaient contraint volontairement mon génie dans la libre prison de votre sorcière beauté, lui qui faisait gloire auparavant d'une fermeté constante en son inconstance; « Si», dis-je, tout cela n'avait fait faire et défaire à mes pensées beaucoup de chemin en peu d'espace ; « Si » bref vous ne m'aviez apporté des ténèbres par vos rayons, « Je » n'aurais pas appelé de mon juge à mon juge, pour demander ce que je ne veux pas obtenir ; c'est, pitoyable inhumaine, la santé mortelle d'une aigre douce maladie qu'on rendrait incurable si on la guérissait. (Acte 3, scène 2, GRANGER)
  84. Vraiment si j'avais dormi une nuit auprès de vous, je serais docte comme Hésiode, pour avoir dormi sur le Parnasse. (Acte 3, scène 2, GENEVOTE)
  85. Point ne boutez en sourde oubliance cil à qui piéça Fortune porte guignon. (Acte 3, scène 2, GRANGER)
  86. Or soyez ma Pucelle aux yeux vairs comme un Faucon, quant à moi je serai votre coint Damoisel, qui, par rémunération d'une si grande merci, se aucune chose avez à besogner de son avoir, à tout son tranchant glaive il redressera vos torts, et défera vos griefs ; il déconfira des Chevaliers félons ; il hachera des Andriaques ; il fera des Chapelis inénarrables, il martellera des Paladins ores à dextre, ores à senestre ; bref tant et si beau joutera, qu'il n'y aura pièce de fiers, orgueilleux, outrecuidés, et démesurés Géants, lesquels en dépit des armes Fées, et du Haubert de fine trempe, il ne pourfende jus les arçons. (Acte 3, scène 2, GRANGER)
  87. Oui, venez, mais venez avec une échelle, et montez par ma fenêtre, car mon frère serre tous les jours les clefs de notre maison sous son chevet. (Acte 3, scène 2, GENEVOTE)
  88. Mais une autre difficulté m'embarrasse : c'est que je crains, si je ne suis arrivé assez tôt, qu'il n'entre dans la chambre de ma soeur ; et comme enfin elle est fille, qu'elle n'ait de la peine de se dépêtrer des poursuites de ce Docteur échauffé ; et qu'au contraire, s'il trouve la fenêtre fermée, contre la parole qu'il a reçue d'elle, qu'il ne s'en aille, pensant que ce soit une burle. (Acte 3, scène 5, LA TREMBLAYE)
  89. « Domine », plantez vous-même votre échelle, je n'y oserais plus toucher, car j'aurais peur ma foi de trouver encore une barbe, j'aime mieux pour ce coup demeurer ignorant. (Acte 4, scène 1, PAQUIER)
  90. C'est peut-être une de ces Larves au teint blême, dont nous parlions tantôt, qui vient pour m'effrayer. (Acte 4, scène 1, GRANGER)
  91. Assurément que nous nous sommes trompés, car si c'était une ombre, la lune qui luit maintenant l'aurait faite et cependant la Lune ne luit pas ; hélas ! (Acte 4, scène 1, PAQUIER)
  92. Perfide âme, vous ne deviez pas trahir un docteur de la façon, ce qu'il en avait dit n'était qu'en riant ; cependant vous l'abandonnez pour une niaiserie ! (Acte 4, scène 1, PAQUIER)
  93. Ne savez-vous pas que mon épée est faite d'une branche des Ciseaux d'Atropos ! (Acte 4, scène 2, CHASTEAUFORT)
  94. Ne savez-vous pas que si j'entre, c'est par la brèche ; si je sors, c'est du combat ; si je monte, c'est dans un trône ; si je descends, c'est sur le pré ; si je couche, c'est un homme par terre ; si j'avance, ce sont mes conquêtes ; si je recule, c'est pour mieux sauter ; si je joue, c'est au Roi dépouillé ; si je gagne, c'est une bataille ; si je perds, ce sont mes ennemis ; si j'écris, c'est un cartel ; si je lis, c'est un arrêt de mort. (Acte 4, scène 2, CHASTEAUFORT)
  95. Certain fat avait marché dans mon ombre ; mon tempérament s'en alluma ; je laissai tomber celui de mes revers, qu'on nomme l'Archi-épouvantable, avec un tel fracas que le vent seul de ma Tueuse ayant étouffé mon ennemi, le coup alla foudroyer les omoplates de la Nature. L'Univers, de frayeur, de carré qu'il était, s'en ramassa tout en une boule ; les Cieux en virent plus de cent mille étoiles ; la Terre en demeura immobile ; l'Air en perdit le vent ; les nues en pleurèrent; Iris en prit l'écharpe ; le Soleil en courut comme un fou ; la Lune en dressa les cornes ; la Canicule en enragea ; le silence en mordit ses doigts ; la Sicile en trembla ; le Vésuve en jeta feu et flamme ; les fleuves en gardèrent le lit ; la Nuit en porta le deuil ; le jour en déchira le voile de la Nuit ; les Fous en perdirent la raison ; les Chimistes en gagnèrent la pierre ; les épées en mirent leur pucelage à l'abandon ; l'or en eut la jaunisse ; la crotte en sécha sur le pied ; les peignes en grincèrent les dents; le tonnerre en gronda ; l'hiver en eut le frisson ; l'été en sua ; l'automne en avorta ; le vin s'en aigrit; les buissons s'en piquèrent ; l'écarlate en rougit ; les rois en eurent échec et mat ; les cordeliers en perdirent leur latin ; les noms Grecs en vinrent au duel, et tous les philosophes modernes aux nouvelles de ce vacarme, redoutant un second chaos se réfugièrent sous l'aile de « verbi gratia ». (Acte 4, scène 2, CHASTEAUFORT)
  96. Je sais que si vous ne détournez les yeux de mes fautes, je cours fortune de rester un pitoyable raccourci des catastrophes humaines. (Acte 4, scène 3, GRANGER)
  97. La Lune six fois n'a pas rempli son croissant depuis la maudite journée que je te caparaçonnai de neuf. (Acte 4, scène 4, GRANGER)
  98. Premièrement, je te donnerai un chapeau de fleurs, une laisse de chiens courants, un panache de cocu, un collet de mouton, un pourpoint de Tripe-madame, un haut-de-chausse de Ras-en-paille, un manteau de Dévotion, des bâts d'âne, des chausses d'Hippocras, des bottes d'escrime, des aiguillons de la chair ; bref une chemise de Chartre qui te durera longtemps, car je suis assuré que tu la doubleras d'un buffle. (Acte 4, scène 4, GRANGER)
  99. C'est une plaie nouvellement fermée qu'on ne peut toucher sans la rouvrir. (Acte 4, scène 4, GRANGER)
  100. Voici de l'or, voici de l'argent ; regarde si, par un prodige surnaturel, je ne fais pas bien dans ma poche conjonction du Soleil et de la Lune, sans éclipse. (Acte 4, scène 4, GRANGER)
  101. C'est l'effort le plus argut qu'on se puisse fantasier : vous verrez mes grimauds scander les échines du Parnasse têtu, avec des pieds de vers ; tantôt à coups d' « Ergo », déchirer le visage aux erreurs populaires ; « Nunc », à Pégase faire litière de fleurs de rhétorique ; « Hinc », d'un fendant tiré par l'hexamètre sur les jarrets du pentamètre, le rendre boiteux pour sa vie ; « Illinc autem », un de mes Humanistes, avec un boulet d'Etopée, passer au travers des hypocondres de l'ignorance ; celui-ci de la carne d'une période, fendre au discours démembré le crâne jusques aux dents ; un autre « denique », à force de pointes bien aiguës, piquer les épigrammes au cul. (Acte 4, scène 7, GRANGER)
  102. Je déclare que Paquier n'est aucunement tenu de satisfaire à la dette parce que j'ordonne que Corbineli s'en fasse payer ; et que ledit Corbineli ne peut rien demander à Paquier, attendu que Paquier a perdu sa cause contre Corbineli. Ho, ho, j'aperçois mon fils ivre. (Acte 4, scène 7, GRANGER)
  103. Hélas, Monsieur, il a tant bu, que je pense qu'il ferait du vin à deux sols, en soufflant dans une aiguière d'eau. (Acte 4, scène 7, CORBINELI)
  104. Buvez toujours, compagnons, buvez toujours ; vous ne sauriez rien perdre, on donne à « la Croix-Blanche » douze rubis pour la valeur d'une pinte de vin. (Acte 4, scène 8, GRANGER le jeune)
  105. En effet, voyez un peu comme on devient riche à force de boire : je pensais n'avoir qu'une maison tantôt, j'en vois deux maintenant. (Acte 4, scène 8, GRANGER le jeune)
  106. Elle, qui nous a donné à chacun deux bras, deux pieds, deux mains, deux oreilles, deux yeux, deux naseaux, deux rognons et deux fesses, ne nous a donné qu'une bouche ? (Acte 4, scène 8, GRANGER le jeune)
  107. Une pomme, en effet, ligua les Dieux l'un contre l'autre ; une pomme ravit la femme à Ménélas ; une pomme d'un grand Empire ne fit qu'un peu de cendres ; une pomme fit du Ciel un Hôpital d'insensés ; une pomme fit à Persée égorger trois pauvres filles ; une pomme empêcha Proserpine de sortir des Enfers ; une pomme mit en feu la maison de Théodose ; une pomme donna la courte haleine au genre humain : Enfin Dieu n'envoya le Déluge que pour ôter de dessus la Terre la mémoire des pommes. (Acte 4, scène 8, GRANGER)
  108. Que vient faire ici ce Neptune avec sa fourche ? (Acte 4, scène 8, GRANGER le jeune)
  109. Je ne te donnerai point une Couronne Civique à la façon des Romains, quoique tu aies sauvé la vie à un bourgeois, honorable homme, Maître Mathieu Granger, ayant pignon sur rue ; mais je te donne un impôt sur la pitance de mes Disciples. (Acte 5, scène 1, GRANGER)
  110. Au sortir d'ici, étant comme vous savez un peu plus gai que de raison, il a choqué d'une esse un cavalier qui passait. (Acte 5, scène 2, CORBINELI)
  111. La Fortune réservait au déclin de mes ans le spectacle d'un revers si lugubre ! (Acte 5, scène 2, GRANGER)
  112. De ce que tu as occumbé d'une mort où l'on ne peut rien dire qui n'ait été déjà dit. (Acte 5, scène 2, GRANGER)
  113. Car de bon coeur je voudrais avoir donné un talent, et que tu eusses été mangé des mouches à ces vendanges dernières ; j'aurais composé là-dessus une épitaphe, la plus acute qu'aient jamais vanté les siècles Pristins. (Acte 5, scène 2, GRANGER)
  114. Je me rétracte toutefois, et loin de vous conseiller les larmes, je vous avertis que vous seriez sacrilège, si vous lamentiez la fin d'un homme qui, pour une méchante vie et périssable, en recouvre une dans mes Cahiers immortelle et tranquille. (Acte 5, scène 3, GRANGER)
  115. Une seule chose m'arrête ; c'est qu'étant un miracle, vous n'en fassiez un ; que vous ne rendiez la vie à ceux qui ne sont pas morts ; et que vous ne fassiez arriver céans la Résurrection avant Pâques. (Acte 5, scène 3, GRANGER)
  116. Puissant Dieu des Fourbes, ma corde vient de rompre, fais que par ton moyen je la renouvelle, en sorte qu'elle vaille mieux qu'une neuve. (Acte 5, scène 3, CORBINELI)
  117. Ce n'étoit point assez de m'avoir volé au nom des Turcs ; il fallait ajouter une nouvelle trahison ! (Acte 5, scène 3, GRANGER)
  118. Il ne me fut pas possible de dormir davantage, car votre fils faisait un Tonnerre de Diable avec une assiette dont il tambourinait sur la table. (Acte 5, scène 3, CORBINELI)
  119. J'en sais une Italienne, dont le démêlement est fort agréable : amenez seulement ici Monsieur de La Tremblaye, votre Fils et les autres, afin que je distribue les rôles sur le champ. (Acte 5, scène 3, CORBINELI)
  120. Mais j'avais plus d'une flèche, mais avouez avec moi qu'on devrait peindre Amour plutôt en habit de Berger que de Roi, puisque ceux qu'il protège sont moins hommes qu'ils ne sont bêtes ; considérez comme vos yeux ont donné si avant dans la visière de notre bon Seigneur qu'ils ont blessé jusques à sa cervelle. (Acte 5, scène 4, CORBINELI)
  121. Ma langue est une vipère qui porte le venin et la thériaque tout ensemble, c'est la pique d'Achille qui seule peut guérir les blessures qu'elle a faites ; et, bien loin de ressembler aux bourreaux de la Faculté de Médecine, qui d'une égratignure font une grande plaie, d'une grande plaie je fais moins qu'une égratignure. (Acte 5, scène 5, GRANGER)
  122. Je veux toutefois vous en ébaucher un raccourci. Doncques ce que je désire vous représenter est une véritable histoire, et vous le connaîtrez quand la scène se fermera. (Acte 5, scène 5, CORBINELI)
  123. Vous verrez un homme du Tiers-Etat, riche de deux enfants, et de force quarts d'écus : Le fils restait à pourvoir ; il s'affectionne d'une Damoiselle de qualité fort proche parente de son beau-frère ; il aime, il est aimé, mais son père s'oppose à l'achèvement mutuel de leurs desseins. (Acte 5, scène 5, CORBINELI)
  124. Enfin les voilà prêts, en se tuant, de clore cette pièce par une catastrophe. (Acte 5, scène 5, CORBINELI)
  125. Mais ce Père, dont le naturel est bon, n'a pas la cruauté de souffrir à ses yeux une si tragique aventure ; il prête son consentement aux volontés du Ciel et fait les cérémonies du mariage, dont l'union secrète de ces deux coeurs avait déjà commencé le Sacrement. (Acte 5, scène 5, CORBINELI)
  126. D'autres, comme les Pages, environnés chacun d'un clerc, d'un écolier, d'un courtaut et d'une putain, viendront pour être admis : Reçois-les. (Acte 5, scène 5, GRANGER)
  127. Ce n'est pas que cette race de Pygmées puisse de soi rien effectuer de terrible ; mais elle irait conglober un torrent de canailles armées qui déborderait sur toi, comme un essaim de guêpes sur une poire molle « Vale, mi care ». (Acte 5, scène 5, GRANGER)
  128. Je veux être fricassé comme Judas, si je me soucie ni de vous, ni de votre Collège ; car, après tout, j'ai encore une centaine de maisons, châteaux s'entend, dont la moindre... (Acte 5, scène 7, CHASTEAUFORT)
  129. Il est vrai que j'ai sur moi une mauvaise cape, mais, en récompense, je porte à mon côté une bonne tueuse, qui fera venir sur le pré le plus résolu de la troupe. (Acte 5, scène 7, CHASTEAUFORT)
  130. Comment, oui dit d'or, et s'oul n'a pas le bec jaune. (Acte 5, scène 8, GAREAU)
  131. J'enrage de servir ainsi de borne dans une rue. (Acte 5, scène 8, CHASTEAUFORT)
  132. Parguene, je sis venu nonobstant pour vous défrincher ma sussion encore une petite escousse. (Acte 5, scène 9, GAREAU)
  133. Ô bian, comme dit Pilatre, « quod scrisi, quod scrisi », n'importe, n'importe, ce nianmoins, tanquia, qu'odon comme dit l'autre, vêla eune petite douceur que notre mère-grand vous envoie. (Acte 5, scène 9, GAREAU)
  134. Je sais bien, comme dit l'autre, que je ne sis pas digne d'être capabe ; mais stampandant oui n'y a rian qui ressembe si bien à eun chat qu'eune chate. (Acte 5, scène 9, GAREAU)
  135. Ô vénérable confrère de Pan, des Faunes, des Sylvains, des Satyres et des Dryades, cesse enfin par un excès de bonne volonté, de diffamer mes ornements, et je te permets, par rémunération, de rester spectateur d'une invention théâtrale, la plus hilarieuse du monde. (Acte 5, scène 9, GRANGER)
  136. Comment un si grand Homme pourrait-il passer par une si petite porte ? (Acte 5, scène 9, PAQUIER)
  137. Garde-toi bien une autre fois de te méprendre. (Acte 5, scène 9, CHASTEAUFORT)
  138. Comme ce n'est pas une fiction, nous n'y mêlons rien de feint ; nous ne changeons point d'habit. (Acte 5, scène 10, GENEVOTE)
  139. Je devine et je crois tout ce que vous souhaitez dire sur cette matière, souffrez donc que je ne rabatte rien de la haute estime que vous avez conçue de moi, car je craindrais ; de rabattre le prix d'une chose que vous aimez, mais je m'étonne donc que vous ne travaillez plus courageusement aux moyens de posséder une chose pour qui vous avez tant de passion. (Acte 5, scène 10, GENEVOTE)
  140. Mais au moins suis-je assuré de vous faire paraître mon amour par mon combat, si je ne puis vous témoigner ma bonne fortune par ma victoire. (Acte 5, scène 10, GRANGER le jeune)
  141. Je sais qu'à moins d'une Couronne sur la tête, je ne saurais seconder votre mérite. (Acte 5, scène 10, GRANGER le jeune)
  142. Ce qui nous pousse à battre un support de marmite, fait à un Roi détruire une province. (Acte 5, scène 10, GRANGER le père)
  143. L'ambition allume une querelle entre deux comédiens ; la même ambition allume une guerre entre deux potentats. (Acte 5, scène 10, GRANGER le p?re)
  144. À quoi bon me faire tant de protestations d'une amitié dont je ne doute pas ? (Acte 5, scène 10, GENEVOTE)
  145. Je veux bien tirer de vous une propagation de petits individus ; mais j'en veux être cause prochaine, et non pas cause éloignée. (Acte 5, scène 10, GRANGER)
  146. Coeur bas et ravalé, n'as-tu point de honte de consumer l'avril de tes jours à cajoler une fille ? (Acte 5, scène 10, GRANGER)
  147. Non, non, Monsieur, je suis d'une condition qui vousvdéfend d'appréhender la pauvreté pour vos petits. (Acte 5, scène 10, GENEVOTE)
  148. Je souhaiterais seulement que vous eussiez vu une Terre que nous avons à huit lieues d'ici : la solitude agréable des bois, le vert émaillé des prairies, le murmure des fontaines, l'harmonie des oiseaux, tout cela repeinturerait de noir votre poil déjà blanc. (Acte 5, scène 10, GENEVOTE)
  149. Il était bien fol de vous prêter une chose dont on n'a jamais assez. (Acte 5, scène 10, PAQUIER)
  150. Mais parce que chacun de nos esprits anime réciproquement ce qu'il aime, que le coup qui me sera funeste sera mortel à celle qui vit en moi, et que nous désunir ces nous détruire. (Acte 5, scène 10, GRANGER le jeune)
  151. Que tu viens de m'arracher une belle pensée ! (Acte 5, scène 10, GRANGER)
  152. Êtes-vous hétéroclite d'entendement, ou le microcosme parfait d'une continuité de chimères abstractives ? (Acte 5, scène 10, GRANGER)
  153. À force de représenter une Fable, la prenez-vous pour vérité ? (Acte 5, scène 10, CORBINELI)
  154. C'est une Comédie ? (Acte 5, scène 10, GRANGER)
  155. Nous vous en avons tantôt fait le récit comme d'une histoire arrivée, mais elle devait arriver. (Acte 5, scène 10, GENEVOTE)
  156. Enfin c'est une pilule qu'il vous faut avaler. (Acte 5, scène 10, CORBINELI)
  157. Néanmoins, comme nan dit, Jésus Maria et durât sont deux biaux mots, feue la pauvre défunte, devant gnieu set son âme da, m'en baillit eun jour d'une belle vrédée. (Acte 5, scène 10, GAREAU)
  158. Or un jour qu'il plut tant : « Jaquelaine, ce ly fis-je tout en gaussant, il fait cette nuit clair de l'Eune, il fera demain clair de l'Autre. » (Acte 5, scène 10, GAREAU)
  159. Eune bonne escousse après je sacoute encore frétiller. (Acte 5, scène 10, GAREAU)
  160. Ce fis-je, eune tête, deux têtes » ; pis frougonnant entre les draps : « deux jambes, quatre jambes ; Han ! (Acte 5, scène 10, GAREAU)
  161. Dame, je ne fus ni fou, ni estourdi je le claquis bel et bian et le portis sur mes espaules jusqu'à moiquié chemain de sa maison : « Mais n'y revenez pas eune autre fouas ! (Acte 5, scène 10, GAREAU)
  162. Car parguene, s'il vous arrive, je vous porterai encore eune escousse aussi loin. » (Acte 5, scène 10, GAREAU)

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Dans les 1895 textes du corpus, il y a 2 textes (soit une présence dans 0,11 % des textes) dans lesquels il y a 253 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 126,50 occurences par texte.

Titres Acte 1 Acte 2 Acte 3 Acte 4 Acte 5 Total
1 LA MORT D'AGRIPPINE201815172191
2 LE P?DANT JOU?2244222054162
  Total4262373775253

 

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